Récupération physique
Quand nous avons eu une opération ou un traumatisme physique, l’addition de contact douloureux avec le corps qui s’effectue entre le choc et le traitement fait que nous coupons notre attention des zones douloureuses et nous compensons par des positions pour diminuer l’inconfort. Nous voulons ne pas sentir notre corps puisqu’il est douloureux, seulement, nous n’envoyons plus d’influx nerveux dans les zones bléssées. Même si la douleur n’est plus là après la reprise du mouvement, l’habitude de se dissocier de certains membres de son corps ou de compenser persiste car la peur de la douleur reste comme une mémoire. Ces zones sont comme annesthésiées, vidées. Le corps ne peut plus faire son travail naturel d’homéostasie. La résilience peut se produire dès lors que nous ramenons notre attention et acceptons de sentir, respirer, et raviver le mouvement corporel et émotionnel.
je peux vous donner l’exemple d’une jeune fille de 21 ans qui a subit une intervention du coeur à 7 ans et à 17 ans. Un psychologue me l’a envoyé car elle avait des idées très noires et suicidaires. Le problème de dépression, angoisse, s’est résolu au bout de 2 séances, la source inconsciente étant qu’elle ne respirait que très peu car elle ne supportait pas la cicatrice sur sa poitirne. La première opération avait eu lieu à ces 7 ans et sa poitrine ne s’était plus développée du fait de ce manque de mouvement respiratoire. De plus, elle devaloppa une scoliose du fait de ne pas pouvoir bouger sans l’aide des infirmières pendant longtemps, son corps penchait vers la gauche. Depuis que nous avons commencé la récupération physique , elle se redresse et son attitude face à la vie reprend du panache.
Voici une vidéo sur les résultats de Marta et son bras qui « était » perdu après la poliomyélite.